A l’heure où la question de la légitimité du digital dans le luxe ne se pose – presque – plus, que devient le print ? Le print est-il réellement mort comme pensent certains ou participe t-il encore au succès des marques ?
Face aux prix fous des publications de visuels dans les médias traditionnels et à l’agressivité de leurs commerciaux la fin d’année arrivant, quoi de plus naturel pour une marque, que de se tourner vers le digital, magnifique vitrine évolutive aux avantages inégalables : clientèle mieux ciblée, source de CRM précieuse, expérience de marque vécue par le client…
En 2013, le monde avait été surpris par le rachat du Washington Post par Jeff Bezo, patron d’Amazon, roi de la vente en ligne. Cette annonce a été suivie 2 ans plus tard par le rachat de South China Morning Post – quotidien anglophone publié à Hong-Kong depuis 1903 -, par Jack Ma, patron d’Alibaba, géant de l’internet chinois qu’on ne présente plus. Et le luxe n’est pas en reste avec Net-à-porter qui publie le sublime magazine lifestyle Porter depuis 2013.
Quel est leur intérêt de ces mastodontes du net ? M. Bezos qui affirmait que les journaux papiers serait mort d’ici 20 ans face à la gratuité des articles sur internet; auraient-ils pris le risque d’investir des sommes folles à perte ? Le plus pertinent ne serait-il pas de combiner les deux médias en adaptant le poids de chacun selon son domaine et sa stratégie ?
L’affaire reste à suivre mais nous ne se seront pas déçus…
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