Un voyage au coeur de l’univers d’Henry Moore
Ce Lundi 20 Février 2017, Burberry nous présentait sa collection prêt à porter Automne / Hiver 2017/2018. Cet évènement se déroulait à la Marker’s House, une ancienne imprimerie désormais destinée à la célébration du savoir-faire artisanal, et située dans le quartier du Soho. Des stars de choix telles que Penelope Cruz et Naomi Campbell ont assisté à ce défilé. Pour cette collection, Christopher Bailey a choisi de s’inspirer des oeuvres du célèbre sculpteur anglais Henry-Moore, décédé en 1986. Au son de la chanteuse Anna Calvi, qui réalise une interprétation dramatique de ses propres chansons. Pour nous transporter dans l’univers d’Henry Moore, le défilé commence tout d’abord avec la représentation de l’une des plus célèbres sculptures de l’artiste « Mother and Child ».
La sophistication de la dentelle
A l’instar du défilé, sur une mélodie plutôt rapide, nous retrouvons une omniprésence du noir et du blanc. Ces couleurs sont accompagnées de matières fluides telles que la dentelle, le coton, la viscose mais aussi la laine, qui se trouve être parfaitement en accord avec la saison. La superposition des matières semble être très appréciée par le designer, puisque l’on retrouve très souvent un pull en laine accompagné d’un chemisier en coton. Au cours du défilé, la dentelle est une matière très utilisée par le directeur artistique, elle permet d’apporter de la sophistication à une tenue parfois simple.
Source : http://www.elle.fr/Mode/Les-defiles-de-mode/Burberry/
La déclinaison des motifs
Dans un second temps, sur une mélodie plus lente jouée par l’orchestre symphonique, une déclinaison du bleu notamment pastel, marine et denim commence à se faire ressentir. Des rayures bleues et blanches font également leur apparition, que ce soit sur une pièce ou bien en détail de manches ou de col. Ces motifs font références au marinières Bretonnes, et se verront déclinées en rouge et blanc par la suite du défilé. Les tenues sont structurées avec notamment les manteaux, les trench et les cardigans qui ont été ajoutés. Les silhouettes se voient très souvent accompagnées d’accessoires tels qu’un sac ou une besace, (pour les hommes), et qui nous rappelle toujours l’univers de l’ornemaniste anglais. Des imprimés représentant les sculptures d’Henry Moore sont déclinées notamment sur des robes ou en tant que chemisier accompagnant une pièce plus simple : un pantalon bleu cobalt, par exemple. Des motifs également abstraits sont représentés sur certaines pièces, faisant écho à l’univers et au travail du célèbre sculpteur anglais. Toutes les pièces sont travaillées avec beaucoup de grâce et de volume.
Source : http://www.elle.fr/Mode/Les-defiles-de-mode/Burberry/
Une nouvelle définition de la Cape
Dans un troisième temps, sur une mélodie toujours plus rapide, et pour terminer ce défilé, Christopher Bailey a choisi de travailler et de redéfinir la cape. En effet, il donne à travers cette innovation, une nouvelle caractéristique de celle-ci, avec beaucoup de volume, toutes plus travaillées les unes que les autres. Ainsi, on retrouve des pièces aussi bien composées de plumes, de perles, d’autres de dentelle, ou encore de matières plastique.
Source : http://www.elle.fr/Mode/Les-defiles-de-mode/Burberry/
A travers ce défilé, au son d’une interprétation dramatique d’Anna Calvi, Christopher Bailey a choisi de nous transporter au sein de l’univers d’Henry Moore. En effet, l’exposition de ses sculptures nous permet de nous imprégner et de nous transporter davantage dans l’univers du sculpteur anglais. Egalement, le directeur artistique a su allier avec beaucoup de maitrise Art et Mode en gardant l’identité de Burberry, avec le Trench Coat qui se voit toujours offrir une place de choix.
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