Un voyage poussé par les vents de l’est
Bouches pourpres et cheveux lâches, boucles d’oreilles et ras de cou perlés rouges; les silouhettes fluides et charismatiques, de Pierpaolo Piccioli Directeur artistique de Valentino, racontent un voyage. Mi- tzigane, mi- Russe, les détails d’un passé historique se dévoilent. Taille Empire ou fluidité bohème, les robes mi-longues et longues sont de soie monochrome ou de mousselines sous de longs manteaux Officier. L’esprit de cette noblesse nomade flotte dans le salon de l’hôtel Salomon de Rotschild en ce dimanche pluvieux. L’utlisation de fleuris ou de volants se fait avec parcimonie. Plissées ou brodées, le mariage flamboyant des rouges, roses et framboises opère. Quelques pièces fortes marquent. L’œil se porte sur le travail orignal entre matières et imprimés, les détails dans la structure du vêtement et le choix des tons. Verts d’eau ou tilleul, jaune, rose, tulle noire et broderies croisées, paillettes et palette de couleurs flamboyantes anime le catwalk. La femme Valentino se cape et se botte en montantes plates, ajourées un tantinet rock ou élégante en cuir lisse. Le sac clouté, décliné sur plusieurs formats, donne le ton pour les must-have de l’hiver prochain.
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